Flatulence de la pensée
Gaz de réflexions
Ballonnement des méninges
En général, les femmes font de l’aérophagie quand elles sont soucieuses, tendues, stressées
Elles prennent du ventre. Elles gonflent, et ne rentrent plus dans leurs pantalons. Elles s’énervent, et cela n’arrange pas leur tour de taille.
Moi
Je ballonne des méninges
Je pense, et la fuite de mes réflexions encombre les circonvolutions de mon cerveau, forme un bouchon et crée l’angoisse. J’étouffe. Si ma matière grise pouvait péter un coup et ainsi me soulager, je me sentirais mieux. Un jet d’air odorant et la tension redescend.
Un pet des méninges.
Ça sent quoi ?
Le fait de s’échapper du sommet, le rend-il plus subtil et raffiné ?
Tout dépend sans doute, de la source de la rêverie et des conclusions de la rumination.
Je ne me prends pas la tête.
Mais bon.
Parfois, je me demande quel parfum se répandrait sous mon nez si le résultat de mes élucubrations mentales prenait l’air.
Un truc certainement incompréhensible et tout entortillé sur lui-même. Un bloc d’odeurs immobiles et étranglées, comme un plat de spaghettis trop cuit. Un bouquet de tulipes en saumure, une louche de petit lait, trois gouttes de miel à la rose, une once de cambouis qui tache le fond. Marmite de sorcière, j’ai oublié l’odeur étrange des escargots piétinés, et celle fade comme le cérumen, de la poussière en pelote stockée sous les meubles Ikea.
Pouf, par terre.
Splach, une tache.
Hop ! J’enjambe, et continue de dévider le fil invisible de mes spéculations…Hors d’ici.
Il pleut, ça tombe bien.
Gaz de réflexions
Ballonnement des méninges
En général, les femmes font de l’aérophagie quand elles sont soucieuses, tendues, stressées
Elles prennent du ventre. Elles gonflent, et ne rentrent plus dans leurs pantalons. Elles s’énervent, et cela n’arrange pas leur tour de taille.
Moi
Je ballonne des méninges
Je pense, et la fuite de mes réflexions encombre les circonvolutions de mon cerveau, forme un bouchon et crée l’angoisse. J’étouffe. Si ma matière grise pouvait péter un coup et ainsi me soulager, je me sentirais mieux. Un jet d’air odorant et la tension redescend.
Un pet des méninges.
Ça sent quoi ?
Le fait de s’échapper du sommet, le rend-il plus subtil et raffiné ?
Tout dépend sans doute, de la source de la rêverie et des conclusions de la rumination.
Je ne me prends pas la tête.
Mais bon.
Parfois, je me demande quel parfum se répandrait sous mon nez si le résultat de mes élucubrations mentales prenait l’air.
Un truc certainement incompréhensible et tout entortillé sur lui-même. Un bloc d’odeurs immobiles et étranglées, comme un plat de spaghettis trop cuit. Un bouquet de tulipes en saumure, une louche de petit lait, trois gouttes de miel à la rose, une once de cambouis qui tache le fond. Marmite de sorcière, j’ai oublié l’odeur étrange des escargots piétinés, et celle fade comme le cérumen, de la poussière en pelote stockée sous les meubles Ikea.
Pouf, par terre.
Splach, une tache.
Hop ! J’enjambe, et continue de dévider le fil invisible de mes spéculations…Hors d’ici.
Il pleut, ça tombe bien.