jeudi 9 décembre 2010

Légende urbaine

Raison donnée ou pied de nez ?
Un parfumeur sans son nez ne peut plus travailler ?

Question que l’on me pose souvent.

J’ai vérifié. Je suis tombée malade. Cloitrée au fond du lit. Un nez comme une patate. La tuyauterie nasale totalement obstruée. Des mouchoirs en papier à ma droite, et sur ma gauche, au pied du lit, une haute pyramide de boulettes de cellulose froissées et humides. Pas moyen de dégager les canalisations. Respiration de crapaud, et oreilles farcies au coton.

Monde clos.

Mais

Moulinette à volute, en action.

Aspirine effervescente UPSA 1000 : moutarde, sève, citrique, minérale, ozone, salé, bêêêrk ça grince

Aspégic 1000 en poudre : mandarine, farine, salée, acidulée, minérale, bêêêrk c’est écœurant

Doliprane 1000 effervescent : orange amère, copeau de bois et cornichon… bêêêrk c’est infect

Amoxicilline- Acide clavulanique (générique de l’Augmentin) : sirop de souffre, rondelles de citron, biscotte, colle qu’on sniffe, encre papier journal….bêêêrk c’est immonde

Derinox : 2 pschitt dans le nez. Flotte et salicylates… Bof, c’est tout ?


Assez, assez …mon nez !
Fiche-moi la paix !!
Pas moyen d’être tranquille, même quand la mécanique générale se déglingue
J’ai fini par dormir. Je l’ai laissé tout seul, au bout de mon visage… abandonné

Heureuse de le retrouver à mon réveil

Légende urbaine vaporisée : le nez fonctionne, même bouché

Vérité vraie : on devient mal embouchés dès qu’on est un petit peu malade.



1 commentaire:

  1. Je ne prendrai plus jamais d'aspirine comme avant ! Je savais deja que c'était "beurk" mais maintenant je chercherai ces notes dont tu parles. Fascinant.

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